Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté

Le 17 octobre a été décrété « journée internationale pour l’élimination de la pauvreté« .

« On ne pourra mettre fin à la pauvreté des enfants sans s’attaquer à la pauvreté des ménages, la première procédant souvent de la seconde. L’accès à des services sociaux de qualité doit être une priorité, alors même qu’aujourd’hui près des deux tiers des enfants n’ont aucune protection sociale.  »

António Guterres, Secrétaire général de l’ONU

« Agir ensemble pour donner aux enfants, à leurs familles et à la société les moyens de mettre fin à la pauvreté » est le thème retenu par l’ONU pour 2019. Cette année, alors que la Convention internationale des droits de l’enfant célèbre ses 30 ans, il est nécessaire de rappeler que cet engagement historique, adopté le 20 novembre 1989 par les dirigeants internationaux, énonce une série de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels pour chaque enfant à travers le monde, sans distinction aucune, et indépendamment de toute considération, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue ou de religion.

Les États parties à la Convention ont reconnu le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social. Lorsque la pauvreté des enfants est reconnue comme étant un déni des droits de l’enfant, les personnes qui occupent des postes à responsabilités ou des postes de pouvoir sont juridiquement tenues de promouvoir, de protéger et d’œuvrer à la réalisation des droits des enfants. Il est en outre impératif de reconnaître les discriminations qui touchent plus particulièrement les filles à cet égard, et d’y mettre fin.

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Éliminer la pauvreté fait partie d’un des combats que nous menons quotidiennement chez Emmaüs. En cette période électorale nous pouvons toutes et tous contribuer à l’avancée de cette lutte en élisant les candidat-e-s qui démontrent une sincère volonté et capacité à œuvrer pour une justice sociale et environnementale. Car dérèglement climatique et pauvreté sont les effets d’une même cause : la consommation effrénée et égoïste des richesses de notre monde. À l’heure de faire notre choix pensons bien à la manière de vivre et aux idées véhiculées par les personnes que nous allons désigner pour nous aider à mener notre combat dans les plus hautes instances politiques suisses.

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