Une signature, votre signature, avec des milliers (au moins cent) d’autres, peut contribuer à une économie plus éthique, juste et respectueuses des humains et de la vie sur Terre. Alors, rejoignez l’élan solidarité et de responsabilité civique en signant le plus rapidement possible l’initiative « Pour des multinationales responsables » !
Le mouvement Emmaüs s’implique de longue date pour une économie éthique et solidaire qui seule peut garantir un accès aux droits fondamentaux. En premier lieu le droit de vivre en santé sur la terre qui produit notre nourriture. Le droit de travailler en sécurité et dans des conditions dignes ou de décider de l’utilisation et du partage des ressources naturelles sont autant de droits humains que violent impunément des multinationales dont le siège est en Suisse.
Dans de nombreux pays européens, il existe déjà des règles obligeant les multinationales à respecter les droits humains et les normes environnementales internationales, même dans le cadre de leurs activités à l’étranger. Avec la nouvelle directive européenne sur la responsabilité des multinationales, entrée en vigueur à l’été 2024, la Suisse deviendra bientôt le seul pays d’Europe sans véritable responsabilité des multinationales.
Déjà en 2020, la Fédération Emmaüs Suisse invitait tout le monde à voter OUI à l’initiative qui avait été accepté par le Peuple mais refusée par une majoritée de cantons.
Dans notre canton, Emmaüs Jura s’était également engagée en 2020 pour le OUI qui a été exprimée par plus des 2 tiers des citoyen.ne.s jurassien.ne.s.
Alors, cette fois encore, ensemble, nous avons l’occasion de faire preuve de solidarité et de responsabilité. N’hésitons pas. Signons !
Développer des activités économiques qui garantissent le respect des droits sociaux et environnementaux
Le productivisme, la dérégulation du commerce international, la recherche effrénée de la croissance, l’optimisation des profits pour les actionnaires, tels sont les mantras néolibéraux qui, depuis plus de quarante ans, justifient la marchandisation du travail, les inégalités sociales, la détérioration du climat et l’altération des écosystèmes.
En dépit de ces constats largement partagés par la société civile du monde entier et des nombreuses alertes, la plupart des décideurs politiques et économiques continuent à faire obstacle à la justice sociale et à l’avènement d’une transition écologique réussie. Or il n’y a plus de tolérance possible pour le business as usual ou le greenwashing.
Si l’on veut construire une économie au service de l’être humain et de la planète, il est urgent d’inventer et de développer des activités économiques garantissant le respect des droits sociaux et environnementaux.